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LE BIOSCOPE A UNGERSHEIM

Dans le paysage redéfini par la naissance du Bioscope ; des impacts oubliés des cousines de la météorite d’Ensisheim tombée en 1492, les différents composants du bâti ont pris position dans ces plis, le long de ces bassins concentriques.

Depuis Ungersheim, la plaine d’Alsace doucement se lève, ondule.

La fiction du Parc se nourrit de deux histoires locales; d’une part la météorite d’Ensisheim et de l’autre la forte présence du Rhin qui, dans ces zones inondables, formait le Ried (étendue de marais, de roselières dont certaines sont encore présentes sur le site, véritables

« mangroves » alsaciennes…)
Les trois pavillons majeurs présentent des volumétries importantes nécessitant d’être masqués le plus possible par ces plis pour ne pas « écraser » ce Parc qui reste de dimension modeste. Leur rapport au sol est primordial. Ils se fondent dans le mouvement des berges, celui des ondes concentriques de cette topographie fictionnelle qui définit le Bioscope.
Posées sur l’eau ou la terre ferme, les petites structures organico-techniques, mi-high-tech, mi rustiques, les cellules sont des versions contemporaines des cabanes de Robinson Crusoë. Sur une plateforme de bois, une salle d’exposition très minimaliste, fonctionnelle, est doublée d’une seconde peau plus diaphane, plus organique, support de végétal sec ou vivant (tressages de végétaux, claies de bois, fascines tressées, tissu métallique inox, écailles de métaux…) qui crée un espace extérieur utile à la scénographie.

Elles s’installent soit en pont au dessus des canaux, soit en quai le long des bassins, soit enfin au cœur d’une exposition d’extérieur.

PROGRAMME

Création d’un parc à thèmes scientifiques sur l’équilibre de l’homme dans son milieu

LIEU

Ungersheim,

Haut-Rhin

DATE

Livraison 2006

COÛT

30 500 000 € H.T.

SURFACE

5 350 m² SHON,

25 ha de parc

MAITRE D'OUVRAGE

SMVP,

Compagnie des Alpes, SYMBIO

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